Où le voyageur comprend l'utilité du ziploc

Dans mes souvenirs, il pleuvait presque tous les soirs, et plutôt version orage gardois que crachin breton. Et depuis notre arrivée, à part une grosse pluie qui nous avait réveillés la nuit de notre arrivée, rien. Je m'évertuais à tout enfermer dans les ziploc, mais nous commencions à relâcher un peu l'attention, car c'est un peu énervant à la longue de tout le temps mettre et enlever les affaires d'un sac congélation à chaque manipulation.

Hier soir en rentrant à la guesthouse sur nos vélos, quelques gouttes ont commencé à tomber. Le temps que je dise à Paul "on devrait se mettre à l'abri", j'ai compris que ma remarque était inutile puisque nous étions déjà trempés. On a dont fini notre trajet sous des trombes d'eau, les enfants étaient hilares. Au bout de quelques temps j'ai compris que mes lunettes étaient mieux au dessus de ma tête que devant mes yeux : j'y voyais mieux sans qu'avec, et vu mon état de myopie, c'est dire ! On est arrivés bons à essorer, mais à bon port !

Heureusement, l'appareil photo était dans son ziploc, car bien que tropicalisé, il n'aurait pas résisté ! Ça n'était pas le cas de nos sous, ce qui a valu un petit étalage de notre richesse un peu comique au dessus de l'armoire (il a fallu mettre des cales, car avec le ventilateur, vous imaginez...)

L'avantage c'est que grâce au ventilateur, le lendemain matin tout était sec !