mardi 31 décembre 2013

Une journée aux Manguiers

Mais quel est donc ce bruit qui nous tire du sommeil ? Ce sont les pêcheurs qui rentrent de leur nuit en mer. Des dizaines de petits bateaux qui se suivent et défilent sous nos fenêtres.



Nous commençons par un délicieux petit déjeuner : infusion de citronnelle du jardin, pain ou crêpes et confitures maison - mangue, goyave, papaye, fruit de la passion... 



Nous voilà parés pour une bonne journée, mais on n'est pas les seuls ! Les mainates picorent les restés du petit déjeuner, et nous font bien rire en imitant les bruits des autres animaux.


Découpage, courrier, école sous la sala



Jeux de construction


Parties de ping-pong


Ce qui est assez extraordinaire, c'est qu'il y a une vingtaine de chambres, donc beaucoup de monde, mais on ne se sent pas du tout les uns sur les autres, car il y a plein de lieux différents. Et puis il faut l'avouer, peu de gens à part nous sont capables de rester toute la journée sur place à jouer aux jeux de société. Mais il fallait que l'on rattrape notre retard en jeux, et qu'on teste tout ! On a rentabilisé leur Colons de Catane, joué à Piratak, batameuh. découvert le Qwirkke cubes, Ovo, stratopolis, tsuro, dixit jinx et plein d'autres encore.




Nous croisons Élise, une jeune française en voyage au long cours qui venait se poser ici. Elle est chargée d'une part de recenser et de faire des cartes des balades dans les environs, d'autre part de faire l'inventaire des jeux (il y a du boulot) et de réaliser des fiches d'utilisation. Luna l'a aidée avec beaucoup de plaisir et d'application dans cette dernière tâche.



On est un peu éloignés de la ville, mais ils font table d'hôte. Menu unique, juste le choix entre 2 plats (poisson et viande en général). Que des produits locaux, souvent du jardin. 



C'est un peu plus cher que d'habitude pour nous, mais comme nos enfants mangent comme des oisillons et que les menus sont très copieux, on n'en prend que 2 pour 4. 


La cuisine est délicieuse, originale, raffinée et très variée. Et comble du comble, il y a des desserts ! Excellents, en plus... 

On mange dans une des petites paillotes au bord du fleuve, c'est le bonheur !


Tous les soirs nous prenons un petit bain dans la rivière, c'est tellement amusant de sauter depuis les paillotes 




Ça n'est sans doute pas le meilleur remède pour Paul qui a mal à l'oreille depuis quelques jours, mais si on ne peut plus rigoler...


On contemple les bateaux, qui à cette heure sortent pour la pêche 



Et puis c'est pas tout mais c'est l'heure de l'apéro, il y a même des sirops SUR LA CARTE !



Elle est pas belle, la vie ?

lundi 30 décembre 2013

Marché aux crabes de Kep

Le marché est tout petit, mais il y a plein de choses à découvrir.

Pickles d'ail et de crevettes




LE poivre


Brochettes, dommage, on a déjà mangé !


Des souvenirs en coquillage, pas vraiment à notre goût, mais Oscar adore. Non, non, on n'a pas de place dans nos bagages !


Quelqu'un habillé un peu chic, restaurateur sans doute, approche. Des dizaines de femmes accourent et sortent des casiers de l'eau, plein de crabes. C'est à celle qui réussira à vendre ses crustacés en premier !



Partie couverte, on vend des crabes, des calamars, des poissons de toutes sortes. 


Les crabes se vendent en pyjama, bien sûr




Des caisses en polystyrène, remplies de glace, servent de frigo 







Peut-être une sauce pour les crabes ?


Au fond, toute une batterie de cuisine


Au loin, un bateau de pêche




dimanche 29 décembre 2013

Virée à Kep

Paul voulait louer des motos pour aller à Kep, mais comme il n'y avait pas de casque pour les enfants j'ai mis mon veto. Tous les prétextes sont bons, me direz vous, mais la suite nous prouvera que nous avons bien fait d'y aller en touk-touk.

La route est très poussiéreuse, avec beaucoup de camions, nous sommes contents d'avoir nos kramas à portée de mains.

Arrivés à Kep, nous déjeunons dans un petit restaurant qui longe la côte. Tant qu'à être ici, on s'en fait une véritable ventrée.

Crabe au poivre de Kampot, à se rouler par terre


Crabes grillés et beignets de calamars.


Une serveuse vient gentiment nous proposer de nous aider, on décline sa proposition, genre, merci, c'est gentil, on est habitués. Le problème, c'est que les khmers n'ont inventé ni le fil à couper le beurre (mais on les pardonne, il n'y a pas de beurre ici), ni les piques à crabes. Ce qui complique fortement la dégustation, d'autant plus quand on doit éplucher du crabe pour soi et ses enfants. Finalement on a accepté son aide avec grand plaisir, elle a épluché tout le crabe pour les enfants. 


Eh bien c'est pas mal de manger un crabe déjà épluché ! Pendant ce temps, Oscar et Luna jouent avec les pinces. J'avais peur qu'on ne vienne pas à bout de ce festin, mais en prenant notre temps, on y est arrivés.


Bien repus, nous partons visiter le marché aux crabes (qui fera l'objet d'un article spécial, bien sûr !)




Ensuite nous allons voir la plage. Ils viennent apparemment de rajouter du sable. 


La plage n'a rien d'extraordinaire, mais Oscar est tenté par une baignade.


De jeunes bonzes marchent le long de la côte


Au loin, des bonzes prennent un petit bain


 Luna s'occupe sur le bord en attendant (une multiplication dans le sable, chacun son truc !)


puis elle craque et se jette à l'eau juste avant une averse gigantesque


Je ramasse les affaires à temps et cours m'abriter dans le touk-touk d'où j'observe les baigneurs


Tout le monde se rhabille sur le trottoir, une fois l'averse passée. 


On va boire un petit quelque chose dans un resort, histoire que les enfants profitent de la piscine pour euh... se rincer de la mer ? La baignade dans la piscine se fait aussi sous la pluie.

Il pleut tout le retour et les enfants ont un peu froid, malgré les bâches qui protègent le touk-touk. 


On a bien fait de ne pas venir à moto !