Phnom Penh

Si nous avions trouvé Vientiane un peu trop grande, bruyante et pleine de voitures à notre goût, alors, que dire de Phnom Penh ? La capitale cambodgienne est immense, pleine de grands buildings, la circulation incessante. Avec la chaleur, l'atmosphère est étouffante. Nous logeons à presque 20 km du centre, et les trajets retour sont parfois éprouvants, car dans les touk-touk on est aux premières loges pour les gaz d'échappement. On comprend pourquoi de nombreuses personnes portent des masques. Véhicules dans tous les sens, à contre sens, sur les trottoirs. La circulation est beaucoup plus dangereuse qu'au Laos, d'abord parce qu'il y a beaucoup plus de voitures, ensuite parce que les gens roulent très vite.

Mais nos trajets à pied et en touk-touk nous ont permis d'observer des choses insolites, comme on les aime.

Vendeurs ambulants

La DDE cambodgienne. Ils ne portent même pas un petit masque, pourtant les vapeurs sont terribles !

Ici les pousse-pousse roulent encore, on en voit pas mal

Et ça ne doit pas être de tout repos !

Les feux piétons, qu'Oscar adore car le piéton vert commence par marcher puis se met à courir de plus en plus vite lorsque le feu rouge approche. Et puis on sait combien de temps il nous reste pour traverser !

Bureau de change en pleine rue. En général ce sont des bijouteries. Le taux se négocie, comme le reste. Paul est champion en la matière.

Les bijoutiers réparent en pleine rue

Tout ça, c'est le côté rigolo et pittoresque de la ville. On découvre aussi une autre facette. Luna remarque rapidement qu'il y a beaucoup de mendiants, ce qui n'était pas le cas au Laos. De nombreux enfants sont dans la rue, ils vendent des tas de choses ou simplement mendient. On voit aussi beaucoup de personnes mutilées, de lépreux. D'autres voyageurs nous ont raconté que le soir, c'est encore pire et vraiment glauque. On est contents de ne pas assister à tout cela avec les enfants.