Cigarettes russes version khmère

A Siem Reap, nous avions acheté autour des temples des petits biscuits à une vieille dame pour nos enfants affamés. Des sortes de cigarettes russes très fines, avec un petit goût de coco. Nous ignorions que ces gâteaux étaient fabriqués dans la région de Kampot. Nous l'apprenons à notre arrivée, et décidons de visiter un des petites fabriques locales. Qui pourrait soupçonner que cette maison en abrite une ?

On nous ouvre les portes sans problème. 

L'atelier de cigarettes : une dame fait des cigarettes à toute vitesse, c'est un travail fastidieux et répétitif, mais il ne faut pas se tromper dans les gestes. 

Elle dépose une cuillère de pâte sur son moule, semblable à un moule à croque-monsieur. Elle le referme.

 Pendant ce temps elle sort la crêpe de l'autre moule, la pose sur la table et la roule autour d'un petit bâton de bois. 

Elle retourne le premier moule. Elle ressort le bâton de bois et empile sa cigarette avec les autres. Vite, elle remet de la pâte sur le second moule. Puis elle s'occupe de la crêpe qui vient d'être terminée, et ainsi de suite.

Assise à même le sol toute la journée, à quelques centimètres de ce petit brasier, cela ne doit pas être facile mais elle garde le sourire. 

Elle offre généreusement plusieurs biscuits aux enfants. Tout chaud, c'est un régal ! Toutes les dames de l'atelier sont attroupées pour observer Oscar dégustant ses biscuits.

L'autre atelier, c'est pour fabriquer les autres biscuits de Kampot que l'on a surnommés les chenilles, à cause de leur forme. 

La texture, c'est plutôt genre plâtre. Nous on est vraiment pas fans.

La pâte pas très ragoutante

On se demandait comment étaient faites les petites rainures : les biscuits sont roulés sur un peigne à cheveux ! Élémentaire...

Les plaques énormes sont ensuite enfournées

Et voilà les biscuits prêts à être emballés

Il faut rentabiliser le voyage !