vendredi 31 janvier 2014

Le monde appartient à ceux qui s'éléphanteau

Nous passons 3 jours au centre de conservation des éléphants, à Sayabouli. Nous avons choisi ce lieu car ce n'est pas un camp d’éléphants touristique.

L'objectif de l'association ElefantAsia qui gère le site est d'assurer la protection des éléphants du Laos, espèce en voie d'extinction. Autrefois surnommé "pays du million d'éléphants", le Laos en compte aujourd'hui moins de mille ! Il est donc plus qu'urgent d'assurer leur protection.

Le centre est composé de :
- un hôpital pour éléphants où sont soignés les éléphants malades qui peuvent se déplacer. Sinon, une équipe de vétérinaire mobile est envoyée sur le lieu de vie de l'éléphant.




- une nurserie, où sont accueillis les éléphanteaux avec leur mère. La durée de gestation de la femelle est de presque 2 ans, l'allaitement de 3. Dans ces conditions, on comprend que les cornacs hésitent à faire reproduire leur éléphante, qui sera inutilisable pour eux pendant 5 ans.


- une centre de formation de cornacs, ou les cornacs apprennent leur métier, ou plus souvent viennent acquérir une formation complémentaire de celle qu'ils se transmettent de père en fils.
- des hébergements pour accueillir des touristes, ce qui permet de financer une partie du programme.

En visitant le centre, on découvre la vie des éléphants et on contribue à la survie de l'espèce.



Le lieu est sublime, au bord du lac Nam Tien.




Nous sommes accueillis par Mr Ken, qui sera notre guide pendant le séjour. Nous passons un séjour fabuleux, les yeux pétillants comme les enfants lorsque le matin nos partons avec les cornacs chercher les éléphants dans la jungle et que nous voyons les gros mastodontes sortir de la brume.





Ici, on n'utilise pas de chaise car cela abime leur dos. C'est donc à cru que nous apprenons à monter sur l'éléphant, puis que l'on fait un petit tour. La première fois, c'est impressionnant, la deuxième on est plus à l'aise, et la troisième on voudrait recommencer. Je parle pour moi, les enfants ont été enchantés dès le début. Rien qu'à voir leur large sourire, on prend la mesure de leur bonheur.







Une expérience pachydermique qui réconcilie Luna et Oscar avec ces grosses bêtes (je parle de notre expérience ratée à Ban Papho, sous la tempête). Ce beau cadeau aura émerveillé petits et grands.

Un moment émouvant, Ken et Niko ont joué de la guitare sur le lac, en buvant une beerlao et en regardant le soleil se coucher.



Ces trois jours, bien que beaucoup trop courts, sont une très belle manière de terminer notre grand périple.

1 commentaire:

  1. "Qui va à Luang Phrabang ménage son éléphang", dit le proverbe lao. On ne méditera jamais assez cette sage parole.
    Et dans la série à méditer, permettez-moi de citer également :
    "A Savannakhet ménage ta bicyclette", "Thakhek chose à te reprocher ? Alors casse-toi"
    "Tant qu'on est à Paksé autant pacser à bon compte"
    "Trop d'alcool de riz : ça y a bourré à Sayaboury"

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