mardi 21 janvier 2014

Road trip - deuxième jour

Nous nous levons tôt dans l'espoir de partir pas trop tard. C'était sans compter la panne de gaz et les crêpes que Luna va faire cuire pour tout le monde sur un petit brasier (dans la sala en bois, un petit foyer, c'est top sécurité !)


Un petit tour dans Tad Lo et hop, on enfourche nos montures. On dit au revoir à toute la famille de Poh et sommes désolés de ne pas pouvoir rester un peu plus, mais notre timing est serré. Je suis tout de suite un peu plus à l'aise qu'hier sur la moto. Et puis mes acolytes m'ont confirmé qu'il fallait lâcher l'accélérateur lorsque l'on passe une vitesse, ça fait moins de secousses. Tout de suite, c'est plus confortable pour tout le monde.

Nous retournons dans le village Katu visité avec Poh lors de notre dernier passage.



Nous nous arrêtons à Tha Teng pour manger, dans un boui boui qui sert de délicieux phó.


Puis on visite le jardin Sinouk, très luxueux mais magnifique. (cf http://plopaulaos.blogspot.fr/2013/11/visite-du-plateau-des-bolovens.html)

On reprend la route pas trop tard, direction Paksong, où l'on passera la nuit. Les paysages sont superbes. La route est très bonne, on traverse de jolis villages. Mais il faut toujours faire attention à la vache, au coq, à l'enfant qui traverse brusquement. Les camions sont remplis de choux et parfois laissés sans surveillance, ce qui fait le bonheur d'un troupeau de vaches.


Nous arrivons de jour dans Paksong, cette petite ville pas très riante, comme on nous l'avait annoncé. On est bien contents d'être arrivés de jour cette fois-ci, vu l'endroit pas très fun. Après quelques recherches nous trouvons la guesthouse, qui ressemble à un motel. Puis on se rend dîner chez Jhaï, qui nous parait comme un îlot de verdure dans cette ville un peu glauque.


Jhai est tenu par de jeunes américains très sympa, partenaires d'une coopérative de producteurs. Ils leur achètent une partie de leur production qu'ils torréfient eux-mêmes pour revendre aux États-Unis ou ici, dans leur "coffee house". Le café est très doux, contrairement aux cafés laos que nous n'apprécions pas vraiment. C'est eux qui nous en donnent le secret : le café doit être cueilli à maturité, les grains triés puis torréfiés très peu de temps. Les grandes firmes de café n'opèrent pas du tout ainsi : les grains sont tous cueillis en même temps, puis, sans être triés, ils sont torréfiés plus longtemps afin de masquer les défauts des grains abîmés. Un de leurs objectifs est d'installer des filtres à eau dans tous les villages de la coopérative, afin d'éviter la propagation de maladies, comme la dysenterie.

 On mange un délicieux repas, et on retourne dormir dans notre superbe motel.


6 commentaires:

  1. Une devinette géo-culturelle : quel est le point commun entre Paksong -province de Champassak- et Plougastel -département du Finisitère- ?

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  2. Réponses
    1. Alors, on donne sa langue au chat ?... Je laisse encore mijoter le peuple ?

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    2. Allez, je lâche un indice : les deux villes partagent la même spécialité.

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    3. Bon allez, vu l'affluence, je donne la réponse : les fraises. En effet, quand j'étais petit, à Vientiane la capitale, on ne parlait que des fraises de Paksong. J'ai dû en manger l'équivalent d'une barquette. Et quand je suis passé à Plougastel, hébé, encore des fraises... Les Bretons auraient-ils transmis un peu de leur culture (maraîchère) aux Lao, sous le Protectorat ? Ça ne m'étonnerait guère...

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  3. Oh ! que vois-je à l'arrière-plan de la première photo (où Luna fait frire ses crêpes) ? Une petite Hmong !...

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