mercredi 30 octobre 2013

Bus local pour Tad Lo

̀Pour rejoindre Tad Lo, sur le plateau des bolovens, nous prenons le bus local.

On l'attrape au vol alors qu'il quittait la gare routière. Il s'arrête pour nous laisser monter. Nous devons enjamber d'énormes sacs de riz pour gagner le fond, seul endroit où il reste quelques places libres.
C'est très humide, il pleut dans le car, alors qu'il fait un soleil de plomb dehors ! Un employé qui vient régulièrement éponger le plafond nous explique que le double toit est gorgé d'eau. On démarre donc le voyage sous une pluie irrégulière, avant de regagner le fond, un peu plus sec. Paul se fait arroser de temps en temps par la lampe de plafond, remplie d'eau elle aussi, et qui déborde lorsque les virages sont un peu serrés. 

On a du mal à voir le paysage, car au fond on est assis en hauteur. Seul Oscar est à la bonne taille, le nez collé à la vitre pour ne pas en perdre une miette, comme à son habitude. 


Le car est très vieux, complètement défoncé et vraiment cracra, Luna se retrouve avec les mains toutes marron après avoir touché le dossier du siège arrière.


Mais il y a des porte-gobelets avec décapsuleur intégré 



Deux heures, c'est un trajet court, remarque Luna. Comme quoi, tout est relatif ! On descend à un croisement et il y a deux kilomètres jusqu'à Tad Lo. Luna commençait à tourner de l'œil quand un pickup qui passe à point nommé nous propose de nous déposer au village. Sauvés !

Au retour il y a moins de monde et on s'étale, le bus est presque aussi vieux mais moins humide.


2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Cela me rappelle qu'il y a quelques années à peine, le liquide de la clim des avions (datant de Jayavarman) coulait sur les passagers affolés, au moment du décollage. Anne et Denys ont connu ça, n'est-ce pas ?

    RépondreSupprimer