mardi 22 octobre 2013

Sabaïdi 2 guesthouse


Lorsque nous arrivons dans la sabaidi 2 guesthouse à Paksé, le propriétaire me demande si je suis la fille de Guy. Il a vu mon nom sur le mail de réservation, et a fait le lien. En fait, il m'apprend que nous sommes cousins (à la mode lao), et il est ravi d'avoir des nouvelles de mon père qu'il n'a pas vu depuis des années. Le monde est petit, le hasard fait bien les choses. Mais maintenant nous ne sommes même plus étonnés de rencontrer des cousins à tous les coins de rue ! Carotte, toi qui rigole car on connait toujours quelqu'un partout où l'on va, tu vois, on connaît même quelqu'un quand on ne s'y attend pas...

Vilaivong est très sympathique et nous raconte plein de choses sur sa vie en France et sur ses liens avec la famille. Il a crée une association pour construire une école et une bibliothèque dans un petit village. Encore quelqu'un de très intéressant.

La guesthouse est chouette, pleine de verdure, avec un patio abrité où nous avons un peu fait l'école, car à Vientiane nous avons peu eu l'occasion de travailler.




Luna s'est même remise à l'aquarelle, je regrette d'avoir laissé à Vientiane le carnet que j'avais apporté pour elle...


Depuis que nous sommes à Paksé nous rencontrons beaucoup de français, ce qui n'était pas tellement le cas avant (à part à Vientiane, mais vu le contexte, ça ne compte pas !). Surtout dans la guesthouse qui en est pleine. On discute pas mal avec des gens avec qui on échange autour de nos expériences et nos itinéraires de voyage. Nous en croiserons à nouveau certains, au hasard des chemins' on se suit parfois sans le savoir à quelques jours d'intervalle. C'est sympa de retrouver des "connaissances" au fil du voyage.

Nous retrouvons Melody, rencontrée à Vang Vieng, nous sommes très heureux de nous revoir. Surtout les enfants, qui l'adorent. Nous passons une soirée très sympathique ensemble. Elle nous montre son magnifique carnet de voyage et les très beaux dessins qu'elle y a fait. Avant que l'on se sépare, elleoffre à Luna, pour son plus grand bonheur, un feutre fin indélébile pour dessiner. Luna le garde précieusement et l'utilise beaucoup depuis.


Vilaivong est très serviable avec nous, il nous bichonne et nous aide à organiser nos différents périples.


1 commentaire:

  1. Vilayvong est non seulement un cousin, mais aussi un vieux complice. Adolescents, nous jouions au tennis ensemble et sur les courts à l'époque, la tenue blanche était de rigueur (tout comme à Wimbledon aujourd'hui). Nos raquettes étaient en bois et les cordages en vrai boyau. Les événements et la guerre nous avaient séparés, et nous nous sommes retrouvés plusieurs années après, à Aix-en-Provence, chez sa tante Banyen (lui arrivait de Pologne où il avait fait ses études supérieures). Nous nous sommes revus la dernière fois à Vientiane, il y a quatre ou cinq ans. J'ai été très heureux de recevoir son mail m'apprenant que les Plop étaient hébergés chez lui. J'ignore s'il existe un Sabaidi 1 à Paksé. Sabaidi 2 est, en fait, un jeu de mots franco-lao. Le chiffre 2 équivaut à l'expression "Deu" ou "Neu" qui accompagne souvent les bonjours (sabaidi deu) et au-revoir (La kone deu) ou encore Sokdi deu (Bonne chance)...

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